Vos questions
42)
Question : coupon T
02/06/2025
- Epinal
Réponse :
Bonjour,
La seule option prise par le projet Ep’HyNE pour évacuer le carburant durable est le ferroviaire.
41)
Question : coupon T
02/06/2025
- Villoncourt
Pas un mot sur la toxicité des résines utilisées dans la transformation ? Cette transformation du carbone en méthanol n’exonère pas de l’absence d’exploitation durable des forêts massacrés pour alimenter la chaufferie, là où se trouve l’origine du CO2 ?
Concernant le transformateur:
Les énormes quantités d’huile pour le refroidissement sont une bombe à retardement ?
Réponse :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution.
Une réponse à votre question est en cours de préparation.
40)
Question : coupon T
02/06/2025
- Uxegney
l’arrivée de cette documentation après le 24 avril ;
le recyclage des eaux industrielles pourrait être exploré ;
une étude de dangers sera produite, donc pas encore faite, et suffisamment importante pour que vous organisiez cette concertation
Réponse :
Bonjour,
Les délais combinés entre La Poste et les obligations de la CNDP (notamment la validation des modalités en séance plénière) ne permettaient pas d’assurer une distribution avant la réunion d’ouverture.
Les études sont effectivement en cours (étude de dangers et synergies). À bien noter qu’il est normal de réaliser une concertation préalable en amont de la fin des études afin de pouvoir au mieux intégrer les remarques du public. Il faut différencier la concertation préalable en amont des études de l’enquête publique, qui aura lieu quand les études seront faites.
39)
Question : coupon T
02/06/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution.
Une réponse à votre question est en cours de préparation.
38)
Question : coupon T
02/06/2025
- Epinal
Qualité de l’eau rejetée ? Pollution des sols ?
L’entreprise n’est pas philanthropique et va absorber des subventions publiques, et ensuite ?
La population subira les conséquences de cette mauvaise idée. Allons, stop, aucune confiance
Réponse :
Bonjour,
Les eaux rejetées seront traitées afin de garantir leur compatibilité avec le milieu récepteur. Des synergies potentielles pour l’utilisation des eaux industrielles sont actuellement à l’étude. Quoi qu’il en soit, le projet devra démontrer que sa consommation en eau s’inscrit dans les volumes déjà prélevés aujourd’hui.
Le projet ne devra pas dégrader le milieu naturel, sol compris.
Le modèle de financement ne repose pas sur des subventions : Ep’HyNE peut être financé intégralement par les fonds propres et l’endettement de la société. Cependant, des subventions pourraient jouer un rôle utile pour faciliter ou accélérer le déploiement du projet et donc pourraient être considérées par Verso Energy dans le futur.
37)
Question : Site Internet
20/05/2025
- Epinal
Réponse :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution.
Une réponse à votre question est en cours de préparation.
36)
Question : Site Internet
19/05/2025
- Chavelot
Ci-après quelques questions concernant l’impact carbone et le potentiel de décarbonation du projet Ep’HyNe : Selon une première estimation de son impact carbone, Il semblerait que le projet Ep’HyNe puisse permettre d’éviter l’émission de 200 000 tonnes de CO2 par an, soit 5 000 000 de tonnes de CO2 sur 25 ans. Il semblerait que cette estimation du potentiel de décarbonation du projet Ep’HyNe soit obtenue, par le biais d’une méthode de comparaison de scénarios, de la manière suivante : Le site industriel Ep’HyNe devrait produire 100 000 m3 d’e-SAF/e-kérosène par an. Cet e-kérosène sera utilisé en remplacement d’une quantité équivalente de kérosène fossile. L’utilisation de 100 000 m3 kérosène fossile (scénario de référence) génère l’émission d’environ 300 000 tonnes de CO2. L’utilisation de la même quantité d’e-kérosène (scénario Ep’HyNe) générerait, quant à elle, l’émission d’environ 100 000 tonnes de CO2 et aurait, ainsi, une empreinte carbone environ 3 fois inférieure à celle du kérosène fossile. L’utilisation de 100 000 m3 d’e-kérosène Ep’HyNe permettrait, donc, une réduction des émissions de CO2 de l’ordre de 200 000 tonnes par an.
1. Une telle réduction des émissions de 200 kt CO2/an sera-t-elle réellement atteinte dès la première année de production et demeurera-t-elle constante, chaque année, durant les 25 années d’activité du site ou cette réduction correspond-elle, plutôt, à une moyenne prévisionnelle, avec existence éventuelle d’une augmentation, au cours du temps, du niveau de réduction des émissions de CO2 ? L’ampleur de la réduction des émissions annuelles de CO2 dépendra-t-elle, surtout, des sources d’électricité utilisées, lesquelles pouvant évoluer au fil du temps ?
2. Pourriez-vous décrire, plus en détail, au-delà de ce qui est présenté ci-avant de manière simplifiée, la méthode exacte utilisée pour le calcul de l’impact carbone du projet Ep’HyNe ?
3. L’utilisation de kérosène fossile est-elle la seule source d’émission de CO2e prise en compte dans l’étude du scénario de référence ? Si non, pourriez-vous énumérer, spécifiquement, toutes les autres sources d’émission de CO2e prises en compte dans l’étude du scénario de référence ?
4. L’empreinte carbone annuelle du kérosène, prise en compte dans l’étude du scénario de référence, a-t-elle bien été calculée de la manière suivante : facteur d’émission du kérosène X volume ≈ 3 t CO2 éq./m3 x 100 000 m3/an ≈ 300 000 t CO2 éq./an
5. Pourriez-vous, le cas échéant, préciser la valeur et le détail du calcul de toutes les éventuelles autres émissions de CO2e prises en compte dans l’étude du scénario de référence ?
6. L’utilisation d’e-SAF est-elle bien la seule source d’émission de CO2e prise en compte dans l’étude du scénario Ep’HyNe ?
7. Pourriez-vous confirmer qu’il n’existe pas, à ce jour, de facteur d’émission officiel propre à l’e-SAF ?
8. Pourriez-vous fournir le détail du calcul de l’empreinte carbone (GES/ACV) relative à l’utilisation (à la production et à la consommation) d’e-SAF Ep’HyNe ? +++ Pour rappel, l’empreinte carbone relative à l’utilisation de 100 000 m3 d’e-SAF Ep’HyNe est estimée à 100 000 tonnes de CO2. Comment parvenez-vous à ce résultat ?
9. En lien avec la question précédente, pourriez-vous préciser la valeur et le détail du calcul de l’empreinte carbone (GES/ACV) relative : – À la consommation d’électricité ? – À la construction et à la déconstruction du site industriel (ACV) ? – À la construction et à la déconstruction du réseau électrique (RTE), de la ligne électrique THT et des postes électriques (ACV) ? – À la maintenance de toutes ces installations ? – À l’utilisation de catalyseurs (ACV) – À l’utilisation d’azote ? – Aux activités de traitement des intrants ; à la capture/extraction du CO2 et au prélèvement, au transport et à la purification (ultrafiltration, déminéralisation) de l’eau, en particulier ? – Aux activités de traitement des effluents ; à l’oxydation des effluents gazeux et à l’épuration des effluents liquides, en particulier ? – À l’exportation et aux traitements, hors-site, des divers déchets générés par l’activité ; des boues d’épuration, des catalyseurs, des solvants, des membranes et des éventuels médias de filtration, entre autres ? – Au stockage des divers produits chimiques présents sur le site ? – Au transport jusqu’aux stockistes, en train voire en camion, de l’e-SAF ? – Au transport éventuel de l’intrant CO2, en train voire en camion, s’il devait être importé en cas de diminution ou de disparition de l’activité de Norske Skog Golbey ? – etc.
10. Pourriez-vous indiquer, également, si non précisée auparavant, la valeur des émissions de CO2e relatives à la valorisation, au transport et à la combustion, des coproduits que sont l’ e-diesel et l’e-naphta ?
11. Pourriez-vous indiquer, enfin, si non précisée auparavant, la valeur exacte des émissions totales de CO2 biogéniques relatives à l’utilisation, à la production et à la consommation (combustion), de l’e-SAF Ep’HyNe ?
12. Pourriez-vous confirmer le fait que les émissions de CO2 biogénique ne sont pas prises en compte lors du calcul de l’empreinte carbone de l’e-SAF Ep’HyNe ?
13. La moindre empreinte carbone du e-kérosène, comparativement à celle du kérosène, ne tient-elle qu’à la non-prise en compte des émissions de CO2 biogénique ?
14. Pourriez-vous indiquer quelle serait l’empreinte carbone totale de l’e-SAF Ep’HyNe si toutes les émissions de CO2 biogénique étaient prises en compte ?
15. De manière générale, comment est calculé, classiquement, en dehors du projet Ep’HyNe, l’abattement des émissions de CO2 lié à l’utilisation d’e-SAF ?
16. Ci-dessous quelques chiffres concernant les émissions de CO2 de l’aviation civile : – Monde 2023 ≈ 1 milliard de tonnes CO2 éq. (≈ 2.5% des émissions mondiales) – Europe 2023 ≈ 160 millions de tonnes CO2 éq. – France 2023 ≈ 20 millions de tonnes CO2 éq. (ensemble des vols au départ de la France continentale). À noter que le trafic aérien devrait, selon certaines prévisions, doubler voire tripler d’ici 2050. Si l’utilisation de 100 000 m3 d’e-SAF Ep’HyNe par an permettait, effectivement, de réduire de 200 000 tonnes par an les émissions de CO2 de l’aviation, alors le projet Ep’HyNe ne permettrait de réduire que de 1%, au mieux, les émissions françaises, de 0.125% les émissions européennes et de 0.0005% les émissions mondiales. Et si le trafic aérien venait à augmenter de 250% d’ici 2050, alors le projet Ep’HyNe ne permettrait de réduire que de 0.4%, au mieux, les émissions françaises, de 0.05% les émissions européennes et de 0.0002% les émissions mondiales. Etes-vous d’accord avec cela ? Merci d’avance.
Réponse :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution.
Une réponse à votre question est en cours de préparation.
35)
Question : Site Internet
15/05/2025
- Villoncourt
Réponse :
Les projets de construction des infrastructures de RTE, étant données leur particularité d’implantation, sont soumis de longue date à une concertation spécifique (dite concertation « Fontaine » suivant la circulaire du 9 septembre 2002[1]), sous l’égide du préfet, impliquant les parties prenantes du territoire : élus, associations, organisations professionnelles et services de l’État.
La circulaire précise que la concertation sur les projets a pour objectif :
• « de définir, avec les élus et les associations représentatifs des populations concernées, les caractéristiques ainsi que les mesures d’insertion environnementale et d’accompagnement du projet ;
• d’apporter une information de qualité aux populations concernées par le projet ».
Dans ce cadre, différentes étapes vont avoir lieu dans les prochains mois :
1) La concertation sur l’aire d’étude (périmètre géographique dans lequel se situeront les futurs ouvrages électriques), menée sous l’égide de la préfecture des Vosges, cetter étape de la concertation porte sur la présentation du projet et la délimitation d’une aire d’étude, qui doit être suffisamment large pour n’écarter aucune solution raisonnable. Elle prend généralement la forme de réunions, associant les services de l’Etat, les élus, les associations et le maître d’ouvrage ;
2) La concertation sur le fuseau2/emplacement de moindre impact, menée sous l’égide du préfet : cette phase consiste à procéder au recensement des différentes contraintes et enjeux à l’intérieur de cette aire d’étude, à présenter les différentes solutions envisageables pour aboutir au choix de l’une d’entre elles, solution permettant de déterminer un fuseau[2] (pour les lignes) ou un emplacement (pour les postes) de moindre impact.
Par ailleurs l’actuelle concertation préalable du public va permettre d’enrichir la réflexion. Nous vous invitons à venir à l’atelier thématique relatif au raccordement électrique qui se tiendra le 2 juin, nous pourrons vous apporter toutes précisions par rapport à vos interrogations.
1 la circulaire du 21 mars 2025 dite « Ferracci » vient remplacer la circulaire dite « Fontaine », la logique et le déroulement de la concertation avec les parties prenantes ne sont pas modifiés par celle nouvelle circulaire. La JTE de ce projet ayant été jugée recevable avant le 21 mars 2025, la concertation de ce projet sera poursuivie selon les modalités de la circulaire dite « Fontaine ».
2 Bande d’une certaine largeur (en général quelques centaines de mètres) au sein de laquelle sera recherché le tracé de l’ouvrage
34)
Question : Site Internet
15/05/2025
- Epinal
Réponse :
Bonjour,
La concertation et la transparence des informations sont garanties par une entité indépendante, la CNDP. Cette concertation intervient en amont du projet, alors que les études ne sont pas faites ou pas terminées, afin d’intégrer au mieux les remarques du public.
33)
Question : Site Internet
15/05/2025
- Epinal
Réponse :
Bonjour,
Merci pour vos points d’attention. Durant les périodes de sécheresse, la préfecture prendra des mesures pour économiser l’eau (arrêtés sécheresse). Les unités comme celles du projet Ep’HyNE suivront des restrictions sur les consommations d’eau, allant jusqu’à l’arrêt si nécessaire afin de ne pas concurrencer les besoins essentiels. L’utilisation de l’eau devra être justifiée et en adéquation avec la consommation locale et le milieu naturel. L’étude d’impact sera disponible lors de l’enquête publique (l’année prochaine).
32)
Question : Site Internet
15/05/2025
- Epinal
Réponse :
Bonjour,
L’étude d’impact sera disponible lors de l’enquête public, (année prochaine).
31)
Question : Site Internet
08/05/2025
- Dompierre
Réponse :
Bonjour,
En comptabilité carbone, 100% du CO2 biogénique est considéré comme neutre car capté par la biomasse lors de sa croissance. La différence de 100 000t ne correspond pas au CO2 biogénique mais à l’empreinte carbone des intrants, la majeure partie étant l’électricité.
Le projet Ep’HyNE valorise des rejets actuels de CO₂ biogénique ; la consommation de biomasse ne change pas, avec ou sans le projet. Le projet ne consomme donc pas de biomasse supplémentaire.
Les e-carburants ou carburants synthétiques s’appuient sur ce principe de circularité du CO2 biogénique pour assurer leur durabilité, ils sont ainsi une solution de décarbonation durable de l’aviation. Pour citer le 6ᵉ rapport du GIEC : « Decarbonisation options for shipping and aviation still require R&D, though advanced biofuels, ammonia, and synthetic fuels are emerging as viable options (medium confidence). » (Les options de décarbonisation pour le transport maritime et aérien nécessitent encore des efforts de recherche et développement, bien que les biocarburants avancés, l’ammoniac et les carburants synthétiques apparaissent comme des options viables [confiance moyenne].) — https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg3/chapter/chapter-10/
30)
Question : Site Internet
08/05/2025
- Dompierre
Réponse :
Bonjour,
Nous vous remercions pour votre contribution.
Une réponse à votre question est en cours de préparation.
29)
Question : Site Internet
08/05/2025
- Dompierre
Réponse :
Bonjour,
L’installation Ep’HyNE vise un objectif de disponibilité d’environ 95 %, soit environ 8 300 heures de fonctionnement par an. Ce chiffre reste provisoire, car il dépend des résultats des études techniques en cours ainsi que des besoins exprimés par les clients finaux.
En cas d’interdiction de prélèvement d’eau liée à un arrêté sécheresse visant Ep’HyNE, l’installation serait mise à l’arrêt et ne consommerait plus d’eau.
L’inventaire précis des substances utilisées et leur composition sera disponible dans le cadre de l’enquête publique. Ces informations font actuellement l’objet d’études en cours.
28)
Question : coupon T
12/05/2025
- Epinal
Réponse :
Bonjour,
Le règlement européen ReFuelEU Aviation impose dès 2025 des mandats d’incorporation de carburant durable (SAF, dont e-SAF) aux fournisseurs de carburant des plus importants aéroports de l’Union européenne. Des sanctions sont prévues en cas de manquement aux obligations. Les fournisseurs de carburant et les compagnies aériennes se ravitaillant dans les aéroports concernés sont donc contraints de s’approvisionner en e-SAF, malgré son prix plus élevé (jusqu’à 8 fois plus) que celui du carburant conventionnel.
27)
Question : coupon T
12/05/2025
- Epinal
Réponse :
Bonjour,
Afin d’atteindre la neutralité carbone, il est nécessaire de décarboner tous les domaines, y compris l’aérien.
Le projet prévoit la création de 250 emplois directs et indirects.
Le financement d’Ep’HyNE peut être entièrement assuré par les fonds propres et l’endettement de la société. Son modèle économique ne repose pas sur l’éventuelle obtention de subventions. Toutefois, les subventions présentent un intérêt dans la mesure où elles permettent de faciliter ou d’accélérer le déploiement du projet.
26)
Question : coupon T
12/05/2025
- Thaon-les-Vosges
Réponse :
Bonjour,
Durant les périodes de sécheresse, la préfecture prendra des mesures pour économiser l’eau. Les unités comme celles du projet Ep’HyNE suivront des restrictions sur les consommations d’eau, allant jusqu’à l’arrêt si nécessaire afin de ne pas concurrencer les besoins essentiels.
25)
Question : coupon T
07/05/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
Le thème des effets sur l’environnement et de la maîtrise des risques sera traité lors de l’atelier thématique du 2 juin à Chavelot à 18h30. Cet atelier se déroulera sous forme de tables pendant lesquelles vous pourrez échanger avec les experts qui assurent le suivi de ces effets.
Vous retrouverez aussi les effets sur l’environnement du projet à partir de la page 52 du dossier de concertation, disponible dans la section « documents » du site internet :
https://concertation-ephyne.eu/les-documents/
24)
Question : coupon T
07/05/2025
- Epinal
Réponse :
Bonjour,
Le projet est conçu pour durer a minima 25 ans et s’inscrit dans les objectifs progressifs de décarbonation de l’aviation européenne, encadrés par la réglementation ReFuelEU Aviation.
23)
Question : coupon T
07/05/2025
- Epinal
Réponse :
Bonjour,
La Communauté d’Agglomération d’Épinal, qui organise le futur environnement industriel autour de l’Écoparc, est aussi en charge de la construction de la plateforme multimodale pour assurer l’export par voie ferroviaire. Cette plateforme sera également sollicitée pour le fonctionnement des acteurs industriels de la Green Valley.
En effet, des entreprises comme Norske Skog, Pavatex, le projet MBEF et Michelin souhaitent s’investir dans la décarbonation du transport de leurs produits. Ces entreprises soutiennent pleinement la mise en œuvre de ce nouvel outil.
La montée en puissance est attendue en 2028, pour une mise en fonctionnement complet à l’échéance de 2029.
Il n’est pas prévu d’utiliser d’autres moyens de transport.
22)
Question : coupon T
07/05/2025
- Golbey
Réponse :
Bonjour,
L’eau des rejets sera rendue au milieu naturel après avoir été traitée pour être compatible avec celui-ci. Concrètement, Verso Energy devra faire la démonstration que les caractéristiques des rejets (notamment la température) ne dégraderont pas le milieu. Les caractéristiques exactes sont encore en cours d’étude.
Des synergies de recyclage des eaux de l’industriel Norske Skog sont aussi envisagées.
21)
Question : coupon T
07/05/2025
- Formerey
Réponse :
Bonjour,
1. La société Verso Energy a pour actionnaires Crescendix (actionnaire largement majoritaire), AMS Capital et Eiffel Investment Group. Vous retrouverez une description plus précise de ces actionnaires français à la page 21 du dossier de concertation.
2. Les eaux en fin de processus seront traitées par une unité de traitement jusqu’à ce qu’elles soient conformes (en température et composition) pour être rejetées dans le milieu naturel.
20)
Question : coupon T
07/05/2025
- Epinal
Réponse :
Bonjour,
Les supports suivants sont mis à disposition du public pour s’informer sur le projet :
– Le dossier de concertation : il constitue le document support principal de la concertation. Il comprend les raisons d’être du projet, ses objectifs, ses principales caractéristiques, son coût estimatif, les solutions alternatives envisagées, ainsi qu’un aperçu de ses incidences potentielles sur l’environnement ;
– Le dépliant de synthèse : ce document permet d’apporter une information brève sur le projet, d’expliquer la concertation préalable et d’annoncer les rencontres publiques. Il permet aussi le recueil d’avis via un coupon T (préaffranchi).
Ces documents sont disponibles à l’attention des participants lors des rencontres publiques (réunions, ateliers, rencontres de proximité, etc.) et téléchargeables sur le site internet de la concertation dans l’onglet « Les documents ».
Par ailleurs, des rencontres publiques sont organisées afin de permettre :
aux maîtres d’ouvrage de venir présenter le projet ;
au public de poser directement ses questions et d’exprimer son avis.
Les dates des réunions sont indiquées dans l’onglet « La concertation » / « Les RDV de la concertation ». Les verbatims des réunions sont systématiquement mis en ligne (onglet « Les documents »), de même que les présentations diffusées en séance.
19)
Question : Site Internet
04/05/2025
J’ai lu avec intérêt la plaquette qui a été éditée sur le sujet et souhaiterais obtenir quelques informations très basiques sur le procédé:
1. Comment est obtenu le CO2 en sortie des fours de combustion ? (Lavage des fumées, combustion à l’oxygène pur, autre)
2- Pouvez-vous me décrire la succession des réactions chimiques du procédé
3- Merci de me communiquer le schéma de procédé (process flow sheet)
4- Que fait-on de l’oxygène issu de l’électrolyse ? Peut-il être utilisé pour la combustion du bois des chaufferies ?
5- Enfin, si du carbone est présent dans le carburant aviation, que devient ce dernier ?
Je vous remercie à l’avance pour ces informations élémentaires sans lesquelles je me sentirais incapable d’apporter une quelconque contribution positive à la concertation sur le projet.
Bien cordialement
Réponse :
Bonjour,
Merci pour vos différentes questions et votre intérêt pour le projet. En complément de la plaquette d’information, il est à noter qu’un Dossier de concertation préalable beaucoup plus détaillé que cette plaquette est téléchargeable au lien suivant : https://concertation-ephyne.eu/les-documents/.
Ce dossier est également disponible en version papier lors des réunions publiques et dans l’ensemble des mairies du périmètre restreint de la concertation : Golbey, Thaon-les-Vosges, Uxegney, Chavelot, Dogneville, Domèvre-sur-Avière, Epinal.
Ce dossier contient la majorité des informations élémentaires questionnées, dont vous trouverez des réponses et renvois au dossier de concertation ci-dessous :
1. Le CO2 issu des émissions de Norske Skog Golbey et Green Valley Energie est capturé grâce à un procédé de capture de CO2 biogénique. Ce procédé et ses différentes étapes sont détaillés à la page 36 du Dossier de concertation préalable.
2. Le projet Ep’HyNE met en œuvre 4 procédés pour la production de e-SAF : capture de CO2 biogénique, production d’hydrogène par électrolyse, production de e-méthanol (méthanolation), production d’e-SAF (Methanol-to-jet). L’ensemble de ces procédés sont décrits de manière détaillée entre les pages 34 et 44 du Dossier de concertation préalable.
3.Nous ne sommes malheureusement pas en mesure de vous communiquer un schéma plus détaillé que celui indiqué sur la plaquette et à la page 34 du Dossier de concertation à ce stade.
4.A ce stade des études, une valorisation de l’oxygène auprès d’industriels locaux est étudiée. Si celle-ci s’avère inenvisageable, ce gaz sera rejeté directement à l’atmosphère. L’oxygène pourrait en effet être utilisé dans des procédés de combustion pour augmenter l’efficacité énergétique. Par exemple, dans certains types de centrales thermiques, l’oxygène peut être utilisé pour augmenter la température de combustion, ce qui améliore le rendement global du processus.
5.Le carbone biogénique capté chez les industriels Green Valley Energie et Norske Skog Golbey grâce à l’unité de capture CO2 est rejeté à l’atmosphère lors de la combustion du e-SAF par les avions. Or, ce CO2 étant biogénique (Selon l’ADEME le carbone biogénique est le carbone contenu dans la biomasse d’origine agricole ou forestière, émis lors de sa combustion ou dégradation, ainsi que celui contenu dans la matière organique du sol), celui-ci ne contribue pas à l’augmentation de la concentration en gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
En effet, dans le cycle naturel du carbone, sans intervention humaine, les plantes grandissent via le processus de photosynthèse en absorbant du CO2 dans l’atmosphère, puis se décomposent, restituant ainsi le carbone capté durant leur croissance. De nouvelles plantes poussent ensuite, réabsorbent ce CO2 et le cycle se répète. Dans cette configuration, la balance en carbone est équilibrée : il y a autant de carbone capté que restitué.
Les industriels Norske Skog Golbey et Green Valley Energie s’insèrent dans ce cycle avant la décomposition des arbres, plantes et végétaux (via notamment la valorisation de résidus). Ceux-ci grandissent en absorbant le CO2 mais, au lieu de se décomposer, ils sont utilisés par les industriels sous forme de biomasse énergie/résidus. De nouveaux arbres et plantes poussent ensuite et réabsorbent le CO2. Le projet Ep’HyNE ajoute encore une étape. Les plantes grandissent en absorbant le CO2, Norske Skog Golbey et Green Valley Energie les traitent, VERSO ENERGY récupère le CO2 emis, le transforme en e-SAF. Les avions consomment l’e-SAF et relâchent le CO2. Des nouvelles plantes poussent et réabsorbent le CO2. En somme, ce carbone biogénique transite en même quantité de l’atmosphère vers les plantes puis des plantes vers l’atmosphère, dans un cycle permanent. L’utiliser temporairement (entre le moment où il est capté par VERSO ENERGY et le moment où il sera restitué lors de la combustion de l’e-SAF par les avions) n’ajoute aucun CO2 supplémentaire dans l’équilibre total.
A contrario, Le CO2 d’origine fossile, lui, est produit à partir de ressources carbonées puisées profondément dans le sous-sol (pétrole, gaz naturel, charbon) où elles résidaient depuis des millions d’années. Utiliser ces ressources revient à libérer du carbone supplémentaire dans l’atmosphère (sous forme de CO2). Cela contribue au dérèglement climatique.
Vous trouverez un schéma détaillant le cycle court du carbone avec le projet Ep’HyNE à la page 26 du Dossier de concertation.
18)
Question : Site Internet
03/05/2025
- Dompierre
1) Le projet est entièrement axé sur la réduction des émissions de CO2 par l’aviation. Il annonce une réduction de 200000 T. Or il ne tient pas compte des données mentionnées dans les sources citées ci-avant, dont les conséquences sont que les émissions de CO2 fossile ne sont qu’une faible part de l’impact climatique de l’aviation : un avion utilisant 100 % de e-SAF ne réduira son impact climatique que de 13.5 %. La réduction de l’impact climatique du projet ne serait donc que d’environ 27000 T eq. CO2, à peine 3000 habitants !!!. Nous souhaitons donc une clarification du dossier distinguant impact climatique et réduction d’émission de CO2 fossile., et la prise en compte des éléments mentionnés des les sources citées ci-dessus.
2) Le projet a un rendement énergétique d’environ 34 % seulement, or comme il utilisera essentiellement de l’énergie nucléaire puisqu’il fonctionne 24h/24, il contribuera donc au réchauffement climatique puisque le nucléaire bien que faiblement carboné est une énergie anthropique donc toute sa production finit en chaleur dans l’atmosphère. Ce point doit être ajouté au dossier pour que son évaluation soit juste.
3) Le projet part du principe excessivement fallacieux d’un besoin augmentant en transport aérien, alors que le premier principe de réduction de l’impact est la sobriété. De plus le GIEC précise que le e-SAF ne réduit ni les émissions de Nox, ni surtout la création de contrails (cirrus créés par les « traineées » des avions) qui représentent les 3/4 des impacts de l’aviation. Ceci alors même que le 1er facteur de réduction de ces impacts (hormis la réduction des usages bien sûr) serait de faire voler les avions dans les masses d’air sèches quitte à modifier leurs parcours. Si cette mesure était prise, le projet n’aurait alors quasiment plus aucun effet !
4) Le dossier omet le plus important ! Il ne dit rien sur l’étape 4. Or c’est la plus mauvaise en rendement et la plus grosse source d’émissions parasites, et d’effluents contaminés, en particulier avec la présence d’hydrocarbures dans les effluents liquides ! Le dossier mentionne 100 m3/h de consommation nette d’eau alors que le process théorique n’en demanderait pas le 1/4. Il manque au dossier les éléments précis sur ce point pour pouvoir apprécier l’opportunité. Le dossier fait état d’un besoin eau estimé à 180m3/h. Deux points de prélèvements sont envisagés : par la valorisation des rejets NSG dont les volumes sont d’environ 15000 m3/j (pour quel volume précu et quels seront les devenirs des éléments polluants retirés de ces effluents pour pouvoir être utilisés?) et dans la gravière de la Moselle (quid de la disponibilité cette ressource compte tenu des sécheresse récurrentes et de débit d’étiage prolongés , notamment lorsque le niveau crise est activé?). Les besoins annoncés de Ephyne sont de 4320m3/j soit moins du 1/3 des rejets de NSG. Pourquoi est-il envisagé d’autres prélèvements ? Et le dossier ne mentionne aucune émission gazeuse, ce qui est faux (notamment les solvants, et les fuites inévitables de méthane, éthane …). Ces 3 éléments sont une grave entorse à une concertation véritable.
5) Si tant est que l’objectif de décarbonation via un lourd investissement industriel devait éventuellement trouver une raison d’être, ce n’est absolument pas pour sois-disant décarboner l’aviation. Bien plus pertinent serait de produire du méthane en récupérant le CO2 du site à partir de la réaction de Sabatier, afin de permettre effectivement de décarboner les usages industriels de méthane non remplaçables.
6) Beaucoup plus efficace, à la fois pour réduire l’impact de l’aviation, et pour les finances publiques, est de supprimer la détaxation du kérosène, d’y appliquer au contraire la taxe carbone, alors que le rail est taxé.
7) La viabilité économique du projet est extrêmement douteuse : Le coût du e-SAF selon les industriels eux-mêmes est de 4 à 6 fois supérieur au coût du kérosène. Il est impensable qu’avec de tels coûts cette solution devienne réellement utilisée en masse. Donc soit il s’agit en réalité d’une opportunité de business pour un affichage commercial des compagnies aériennes sans réelle volonté d’impact, soit le projet sera voué à l’échec, soit il bénéficiera en réalité de subventions. Compte tenu des remarques ci-dessus, nous souhaiterions que le porteur de projet apporte, dans le cadre de cette concertation les éclaircissements suivants : Quelle est la contribution du projet à la réduction de l’impact climatique, (pas uniquement la décarbonation), comment est-elle calculée, et concernant la décarbonation plus spécifiquement comment est-elle calculée. Quel est l’impact carbone de tous les travaux à réaliser ? Quels volumes eau sont issus de la valorisation des rejets NSG ? Quels volumes prélevés dans la Moselle ? Quel repli lors des étiages ? Des prélèvements dans les GTI sont-ils envisagés ? Que deviennent les résidus extraits de la purification de l’eau prélevée (de NSG et /ou de la Moselle) ?
Réponse :
Bonjour, Veuillez trouver ci-dessous nos réponses à vos différentes questions :
1) L’aviation est responsable d’environ 2,5 % des émissions mondiales de CO₂, mais son impact climatique total est 2 à 3 fois plus important, en raison des effets non-CO₂ comme les traînées de condensation (contrails) et les cirrus induits. Ces phénomènes, en modifiant la couverture nuageuse, ont un effet radiatif net réchauffant, et sont désormais considérés comme un facteur climatique majeur de l’aviation. Il est donc important d’adresser à la fois les effets CO2 et les effets non-CO2 pour la décarbonation de l’aviation. Pour cela, on peut noter que :
1. Seuls 3 % des vols génèrent 80 % des contrails
Selon Transport & Environnement (https://www.transportenvironment.org/topics/planes/contrails), 3 % des vols sont responsables de 80 % de l’effet climatique lié aux contrails. Ce chiffre révèle une forte concentration géographique et météorologique de ce phénomène, ce qui signifie qu’il est possible de cibler efficacement les vols à fort impact contrail, par exemple en optimisant les altitudes de croisière ou en ajustant légèrement les plans de vol. Cela permettrait de réduire fortement l’effet climatique global de l’aviation, sans nécessiter de transformation radicale du trafic aérien.
2. Pour les vols résiduels, il reste essentiel de décarboner l’approvisionnement énergétique
Même en éliminant une partie importante de l’effet des contrails, le CO₂ reste un enjeu central. En 2019, les émissions de CO₂ de l’aviation représentaient environ 900 Mt/an, soit l’équivalent des émissions annuelles du Japon, 5e émetteur mondial (https://www.carbone4.com/analyse-faq-aviation-climat). Les vols qui ne peuvent pas être évités ou modifiés devront donc utiliser un carburant alternatif pour espérer atteindre la neutralité climatique. Cela passe par la décarbonation complète de l’approvisionnement énergétique, notamment par les SAF et plus encore par les e-SAF.
3. Les SAF et e-SAF : double levier climatique
Les SAF et e-SAF présentent un double intérêt dans cette lutte contre les effets climatiques CO2 et non-CO2 de l’aviation :
- Réduction des émissions de CO₂ : les SAF et e-SAF doivent permettre des réductions d’émissions de GES d’au moins 70% sur leur cycle de vie, par rapport à un carburant conventionnel, comme imposée dans la Directive Européenne REDII.
- Réduction des contrails : les carburants synthétiques, à la différence du kérosène conventionnel, ne contiennent pas d’aromatiques, des chaînes de carbone circulaires qui compliquent la combustion et génèrent des suies. Moins de suie à la combustion signifie moins de noyaux de condensation pour la formation de cristaux de glace, donc moins de traînées de condensation persistantes. Dans une étude publiée en 2024 dans Atmospheric Chemistry and Physics (https://acp.copernicus.org/articles/24/3813/2024/), les chercheurs ont quantifié l’impact de l’utilisation de carburant d’aviation durable (SAF) à 100 % sur la formation des traînées de condensation (contrails) et leur forçage radiatif :
- Réduction des particules de suie et des cristaux de glace : Les mesures ont révélé que l’utilisation de SAF de type HEFA-SPK à 100 % entraîne une réduction de 35 % des émissions de particules de suie par rapport au kérosène conventionnel Jet A-1. Cette diminution des particules de suie, qui servent de noyaux de condensation pour la formation des cristaux de glace, conduit à une réduction de 56 % du nombre de cristaux de glace dans les contrails.
- Diminution du forçage radiatif des contrails : Les simulations climatiques basées sur ces données indiquent que l’utilisation de SAF à 100 % pourrait réduire le forçage radiatif des cirrus induits par les contrails de 72 mW/m² à 53 mW/m², soit une diminution de 26 %. Cette réduction est particulièrement notable dans les zones de trafic aérien intense, comme l’Europe et l’Amérique du Nord.
- Réduction de la couverture nuageuse des contrails : L’étude a également observé une diminution de la couverture nuageuse des contrails avec une profondeur optique supérieure à 0,05, notamment en aval des principales zones de trafic aérien. Cette réduction est attribuée à une durée de vie plus courte des contrails et à une moindre advection, résultant de la diminution du nombre de cristaux de glace.
Par ailleurs, le Centre allemand de recherche aérospatiale (DLR) mène des expériences similaires pour évaluer l’impact des e-SAF (carburants synthétiques produits à partir de CO₂ capté et d’hydrogène vert) sur la formation des contrails. Dans une étude récente, le DLR a utilisé un turbopropulseur fonctionnant à 100 % avec du carburant synthétique et a mesuré les émissions de particules et la formation des traînées de condensation. Les résultats préliminaires indiquent une réduction notable des émissions de particules, suggérant un potentiel significatif des e-SAF pour diminuer l’impact climatique non-CO₂ de l’aviation (https://www.dlr.de/en/latest/news/2024/climate-compatible-aviation-flying-lab-measures-emissions-from-turboprop-using-100-percent-synthetic-fuel-for-first-time).
2) Ce point est déjà pris en compte. En effet, le volume d’émissions évitées par le projet a été calculé suivant la méthodologie QuantiGES développée par l’ADEME. Cette méthode s’appuis elle-même sur la norme ISO 14064-2 donnant un cadre pour calculer l’empreinte carbone d’un projet. Cette méthodologie alloue un facteur d’émission à l’électricité soutirée du réseau (qui est en grande partie constituée de nucléaire) tenant compte de l’empreinte climatique des différentes sources de production d’électricité sur leur cycle de vie.
3) Réponse déjà apportée dans la première question
4) L’étape 4 concerne la phase « méthanol to jet », sélectionnée pour son rendement énergétique élevé et son optimisation par rapport aux autres solutions actuellement disponibles sur le marché.
Une étude technique approfondie est en cours pour déterminer précisément la répartition entre la réutilisation des effluents industriels de NSG et le prélèvement complémentaire en eau provenant de la gravière de la Moselle, en tenant compte des spécifications techniques des équipements et de la composition des effluents NSG.
Les composés indésirables potentiellement présents dans les effluents NSG, actuellement rejetés au milieu naturel, seront éliminés dans une station dédiée développée par Verso Energy. Les résidus incompatibles avec un rejet environnemental direct seront traités hors site via une filière spécialisée.
Concernant la ressource en eau de la gravière de la Moselle, Verso Energy s’engage à respecter strictement les éventuelles restrictions imposées par les autorités, notamment en période de sécheresse.
Enfin, tous les effluents gazeux générés par le procédé seront systématiquement traités par des équipements adaptés afin de prévenir toute émission de contaminants à l’atmosphère.
5) Dans l’industrie, le méthane est utilisé comme source d’énergie pour la production de chaleur ou d’électricité. Il peut également être utilisé comme matière première pour la production d’engrais, de produits chimiques (méthanol, éthylène), ou de plastiques (https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/gaz-naturel).
Pour décarboner la production de chaleur, la production de méthane de synthèse n’est pas la solution privilégiée, car la combustion d’hydrogène dans des chaudières adaptées est plus compétitive. La production de méthane de synthèse nécessite en effet des investissements supplémentaires (capture CO2, réacteur de méthanation) et induits des pertes énergétiques qui dégradent l’économie de la filière par rapport à la filière chaleur hydrogène.
En ce qui concerne les usages du méthane comme matière première, il est à noter que les marchés concernés (ammoniac, chimie, plastiques) ne sont pas (encore) couverts par des contraintes règlementaires de décarbonation. L’essor de projets de production de méthane pour décarboner ces usages repose donc pour l’instant sur des initiatives volontaires qui offrent moins de garanties.
On peut noter également que :
- La production d’ammoniac NH3 (pour les engrais) ne nécessite pas la consommation de CO2 et ne permet donc pas la valorisation de CO2 biogénique comme c’est le cas dans le projet Ep’HyNE
- Contrairement au procédé alternatif Fischer-Tropsch pour la production de e-SAF, la technologie Methanol-to-Jet choisie pour le projet Ep’HyNE permet de produire du méthanol en tant que produit intermédiaire, à partir duquel de l’éthylène peut être produit. Le projet Ep’HyNE a donc le potentiel de décarboner les secteurs de la chimie et des plastiques et adressera la décarbonation de ces secteurs dès qu’ils seront demandeurs (volontaires ou obligés) de produits décarbonés.
6) La décarbonation de l’aviation nécessitera la mise en place d’un ensemble de solutions fiscales, techniques, règlementaires et sociales. La taxation du kérosène peut effectivement permettre de rétablir une concurrence équitable entre transports aérien et ferroviaire, et encourager le report modal ou la sobriété via une hausse du prix du billet d’avion. Des discussions sur ces sujets sont en cours au niveau institutionnel, et posent des enjeux de redistribution des revenus de cette taxe pour la protection des consommateurs vulnérables, ou l’accompagnement du secteur dans sa décarbonation.
Une telle taxe seule ne permettra pas la décarbonation en profondeur du secteur aérien, car en l’absence de solutions énergétiques décarbonées pour l’aviation, les vols restants continueront à consommer des énergies fossiles.
En complément de mesures fiscales et règlementaires, et de progrès techniques et opérationnelles, les e-SAF sont une solution de substitution énergétique permettant de maximiser l’abattement des émissions de CO2.
7) La production de e-SAF est effectivement plus coûteuse que la production de kérosène conventionnel. Cependant les e-SAF ne sont pas mis en concurrence avec le kérosène conventionnel. Le règlement européen ReFuelEU Aviation oblige les distributeurs de carburants d’aviation à incorporer une part croissante dans le temps de e-SAF dans les volumes de carburants qu’ils distribuent dans les aéroports européens. Des pénalités extrêmement pénalisantes (de l’ordre de 2 à 3 fois la différence de coûts entre kérosène conventionnel et e-SAF), et non libératoires (les acteurs n’ayant pas atteint les cibles règlementaires de consommation de e-SAF pour une année donnée devront surpasser les cibles règlementaires de l’année suivante pour compenser ce manque) permettent de garantir une demande croissante en e-SAF dans le temps.
Pour sécuriser leur approvisionnement dans la durée, les acteurs obligés de la règlementation signeront des contrats de long-terme avec les producteurs de e-SAF, dans des conditions garantissant la viabilité des projets et permettant leur financement.
Les subventions dérisquent le développement de ce type de projet et peuvent améliorer leur compétitivité, mais Verso Energy entend développer le projets Ep’HyNE même sans subventions.
17)
Question : Site Internet
01/05/2025
- Epinal
Réponse :
Bonjour,
Les impacts du projet seront quantifiés dans l’étude d’impact. Une étude d’impact est une étude technique qui vise à apprécier les conséquences de toutes natures, notamment environnementales, d’un projet d’aménagement, afin d’en limiter, atténuer ou compenser les effets négatifs.
Le contenu de l’étude d’impact comprend a minima :
Un résumé non technique ;
Une description du projet (localisation, conception, dimension, caractéristiques) ;
Une description des aspects pertinents de l’état actuel de l’environnement (état initial de l’environnement) et de leur évolution :
en cas de mise en œuvre du projet ;
ainsi qu’un aperçu de l’évolution probable de l’environnement en l’absence de mise en œuvre du projet ;
Les impacts globaux des industries sur le site ;
Une description des incidences notables du projet sur l’environnement, ainsi que de celles résultant de la vulnérabilité du projet à des risques d’accidents ou de catastrophes majeurs ;
Les mesures envisagées pour éviter, réduire et, lorsque c’est possible, compenser les incidences négatives notables du projet sur l’environnement et la santé humaine (démarche ERC pour « Éviter – Réduire – Compenser ») ;
Une présentation des modalités de suivi de ces mesures et de leurs effets ;
Une description des solutions de substitution examinées et les principales raisons du choix au regard des incidences sur l’environnement.
Les effets seront ensuite traités selon la démarche ERC. La démarche « Éviter – Réduire – Compenser » consiste à identifier les impacts dans un premier temps afin de :
· Éviter ces impacts par la mise en place d’autres solutions ;
· Réduire ces impacts au maximum, uniquement s’ils sont inévitables, en prenant des mesures adaptées ;
· Compenser ces impacts, uniquement s’il est impossible de les réduire ou de les éviter davantage, en engendrant des gains au moins égaux aux pertes pour l’environnement.
Ce rapport d’étude d’impact sera disponible au public durant l’enquête publique. Pour rappel, le projet est actuellement en phase de « concertation préalable », qui est une étape très en amont pour commencer les échanges avec le public. Les études sont donc en cours et non finalisées.
Concernant les périodes de sécheresse, durant ces périodes, la préfecture prendra des mesures pour économiser l’eau. Les unités comme celles du projet Ep’HyNE suivront des restrictions sur les consommations d’eau, allant jusqu’à l’arrêt si nécessaire, afin de ne pas concurrencer les besoins essentiels.
16)
Question : Site Internet
30/04/2025
- Epinal
J’ai trouvé hier dans ma boîte aux lettres un magnifique dépliant sur votre projet que la presse locale ne semble pas encore s’être approprié pour sa relative importance pour le développement économique de l’agglomération et du département. Maintenant je ne suis pas le seul à ne pas s’y retrouver dans tous ces projets.
Merci de m’éclairer sur la réalité du projet de la Société LHYFE dont la presse (Vosges Matin du 19-04-2025) annonçait l’abandon de la création d’une unité de production d’hydrogène sur la même commune de CHAVELOT. Le citoyen lambda a de quoi ne plus rien y comprendre. De quel conflit d’intérêt s’agit-il? Quels sont les luttes d’influence entre les grands groupes intéressés?
Comment se fait-il que le calendrier de vos rencontres n’ait pas fait l’objet d’une publication plus officielle dans la presse locale?
La table ronde thématique à Epinal « sous format hybride »( ?…) de ce soir me rend vraiment perplexe !
Mais la complexité de votre projet et des étapes de la concertation envisagée m’interroge encore plus !
Merci de vos éclairages avant de participer à la réunion publique de synthèse prévue le Jeudi 19 juin à 18h 30 à Golbey.
Salutations
Réponse :
Bonjour,
VERSO ENERGY et LHYFE sont deux sociétés totalement distinctes. Le projet porté par la société LHYFE dont l’abandon a été mentionné dans la presse était entièrement indépendant et sans lien avec le projet Ep’HyNE, sujet de la concertation préalable et porté par VERSO ENERGY. De plus, le projet de LHYFE, qui visait à produire de l’hydrogène n’avait pas la même vocation que le projet Ep’HyNE, qui vise à produire du carburant d’aviation durable (e-SAF). Il n’y donc aucun conflit d’intérêt entre les deux projets ni luttes d’influence.
L’annonce de la concertation préalable et son calendrier a été publié via un avis légal dans la presse locale : Vosges Matin le 08/04/25, Le Paysan Vosgien en ligne le 09/04/2025 et L’Echo des Vosges le 10/04. De plus, une conférence de presse s’est déroulée à Epinal le 07/04 en présence des médias locaux, ayant entraîné plusieurs retombées presse (France 3, Vosges Matin, Le Journal des Entreprises, L’est Republicain, Flash-Infos Grand-Est).
15)
Question : Site Internet
29/04/2025
- Dogneville
-aucune eau potable ne sera utilisée? (Nappes phréatiques)
-que devient le e-SAF après combustion? Récupère-t-on de l’H2O?
-à combien s’élèveraient les subventions environ?
-les retombées économiques (taxes) concerneront la communauté de communes ou uniquement la commune où se situe l’entreprise? A-t-on déjà un chiffrage approximatif?
Réponse :
Bonjour,
Aucune eau potable ne sera utilisée pour les unités de production. L’eau potable du réseau public de distribution sera uniquement utilisée pour alimenter les usages liés à la présence d’employés sur le site (lavabo, toilettes…)
Le e-SAF une fois produit sur site par le projet Ep’HyNE sera envoyé par wagon citerne dans des dépôts pétroliers partenaires pour être mélangé avec du kérosène fossile avant d’être expédié par des réseaux de pipelines existants dans des aéroport français ou européens pour consommation dans les avions existants. Aucune combustion du e-SAF n’est prévue sur le site du projet Ep’HyNE. La combustion du kérosène dans les avions entraîne elle principalement la formation de dioxyde de carbone et de vapeur d’eau.
Aucune subvention n’est envisagée pour le projet Ep’HyNE.
A ce stade du projet, VERSO ENERGY anticipe des retombées de taxes comprises entre 400 000 € et 1 000 000 €. Cette estimation et sa répartition entre les différentes instances locales restent à préciser ultérieurement lors des études et des discussions avec l’administration.
14)
Question : Réunion publique
24/04/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
Le classement probable du projet Ep’HyNE en tant que Seveso seuil bas entraînera une surveillance administrative renforcée avec notamment des inspections régulières par la DREAL (Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) et une mise à jour de l’étude de dangers tous les 5 ans. Dans le cadre du projet Ep’HyNE, une CLI (Commission Locale d’Information) pourra être mise en place.
13)
Question : Réunion publique
24/04/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
Le projet Ep’HyNE est parfaitement aligné avec les objectifs climatiques internationaux inscrits dans les engagements de l’Accord de Paris visant à limiter le réchauffement climatique à 1,5°C. Pour ce faire, le secteur du transport aérien doit atteindre la neutralité carbone d’ici 2050. Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a identifié plusieurs leviers d’action complémentaires pour atteindre cet objectif : améliorer l’efficacité énergétique, réduire l’intensité carbone des énergies utilisées, favoriser les transferts et/ou les autres modes de transports, limiter la croissance du trafic. Le projet Ep’HyNE (Epinal Hydrogène et Énergies Nouvelles) s’inscrit pleinement dans cette dynamique en proposant une solution concrète pour la production d’un carburant d’aviation durable, l’e-SAF (electro-Sustainable Aviation Fuel) qui, conformément à la réglementation européenne en vigueur (ReFuelEU Aviation), permettra de réduire d’au moins 70% les émissions de gaz à effet de serre par rapport à du kérosène fossile. Cette même réglementation oblige les acteurs du monde de l’aérien à incorporer, dès 2030, des volumes progressifs de e-SAF dans leurs mix d’approvisionnement en carburant d’aviation. Le projet Ep’HyNE offre ainsi une solution durable et souveraine à la France et à l’Europe pour son approvisionnement en carburant d’aviation durable. De plus, il est à noter que le projet ne s’installera pas dans une zone habitée, mais dans la zone d’activité économique de l’Ecoparc, sur un terrain situé à environ 1km des premières habitations.
12)
Question : Réunion publique
24/04/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
L’étape de la concertation préalable est l’occasion pour le public de poser ses questions, donner ses recommandations et avis sur le projet. Celles-ci pourront être intégrées dans la définition du projet dans une logique de co-construction. Une phase de consultation du public avec avis des différentes municipaliés sera mise en oeuvre au stade de l’enquête publique.
11)
Question : Réunion publique
24/04/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
Dans le cadre de l’étude de dangers qui sera menée pour le projet Ep’HyNE, l’ensemble des scénarios potentiels d’accidents seront modélisés pour en évaluer les conséquences et intégrer dans la définition du projet les mesures de prévention et de protection à mettre en place afin de restreindre les effets dans l’enceinte du site. VERSO ENERGY assumera la responsabilité de l’opération de l’usine.
10)
Question : Réunion publique
24/04/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
Dans le cadre de l’implantation du projet Ep’HyNE, aucune dépréciation immobilière n’est à prévoir. Les retombées économiques associées au projet et les nombreux emplois générés en phase chantier (800 à 1400 personnes par jour) et en phase exploitation (250 emplois directs et indirects) auront un impact positif pour le territoire et augmenteront la valeur des bien immobiliers qui augmente lorsque l’activité économique se développe. A titre d’exemple, la dernière réalisation industrielle des dirigeants de VERSO ENERGY (le projet Landivisiau par Direct Energie) a entrainé l’augmentation du prix de l’immobilier lors de la phase chantier et exploitation (source meilleursagents.com).
9)
Question : Réunion publique
24/04/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
L’étape de la concertation préalable arrive à un moment où le projet est suffisamment mature pour être présenté au public mais encore au stade des études de faisabilité et de la constitution des permis, permettant ainsi d’intégrer les retours du public dans la définition du projet dans une logique de co-construction. Une présentation du projet dans une étape plus amont n’aurait pas permis d’apporter des premiers éléments pertinents au public. Il est à noter que le projet a été travaillé avec les représentants locaux en amont de sa présentation au grand public comme l’illustre la validation à l’unanimité de l’implantation du projet sur l’Ecoparc lors de la Commission de Développement Economique de la Communauté d’Agglomération d’Epinal en mars 2024.
8)
Question : Réunion publique
24/04/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
Le projet Ep’HyNE est situé à environ 1 km des premières habitations ou écoles. Dans le cadre de l’étude de danger, VERSO ENERGY devra démontrer que l’ensemble risques et dangers potentiels associés au projet seront contenus dans l’enceinte du site. Dès lors, le projet Ep’HyNE n’aura aucune incidence sur les domiciles ou écoles situés à environ 1 km du site.
7)
Question : Réunion publique
24/04/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
L’objectif principal du projet Ep’HyNE est de proposer une solution concrète et implémentable dès 2030 pour décarboner l’aviation. En plus de son intérêt pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre du secteur aérien, le projet Ep’HyNE aura des retombées économiques significatives pour le territoire. Concernant les emplois, durant la phase chantier, entre 800 et 1400 personnes seront mobilisées chaque jour. Durant la phase d’exploitation, le projet générera 250 emplois directs et indirects. L’investissement estimé à 1,4 milliard d’euros bénéficiera en partie aux entreprises locales qui seront mobilisées durant le projet. Enfin, l’achat du CO2 capté sur les cheminées d’émissions de Norske Skog Golbey et Green Valley Energie représentera un complément de revenu pour ces acteurs industriels et participera à leur stratégie de diversification. VERSO ENERGY garantit qu’aucun conflit d’intérêt n’existe avec les élus et décideurs locaux.
6)
Question : Réunion publique
24/04/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
Les unités de production du projet Ep’HyNE ne génèrent pas d’odeur. Aucune nuisance olfactive n’est donc attendue.
Concernant le bruit, une étude acoustique détaillée permettra de simuler les émissions sonores liées aux équipements du projet Ep’HyNE et de déterminer les mesures à prendre (calfeutrage, confinement, capotage…) pour les limiter le cas échéant afin de garantir la tranquillité du voisinage. Cette étude sera disponible au stade de l’enquête publique. Le projet fonctionnant de jour comme de nuit, le bruit en limite de propriété sera inférieur à 60 dB(A) conformément à la réglementation ICPE en matière de bruit. Les premières habitations étant situées à environ 1 km du site d’habitation aucune nuisance sonore n’est attendue.
5)
Question : Réunion publique
24/04/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
En tant qu’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement, le projet Ep’HyNE sera soumis à autorisation environnementale en plus du permis de construire. En vue d’obtenir cette autorisation environnementale, VERSO ENERGY devra constituer un Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale (DDAE) comprenant une étude d’impact et une étude de danger. Dans le cadre de l’étude d’impact, VERSO ENERGY devra justifier de l’ensemble des mesures mises en oeuvre pour éviter, réduire et lorsque cela est possible compenser les incidences du projet sur l’environnement. L’ensemble de ces mesures seront disponibles durant l’enquête publique, une fois les études de faisabilité terminées et le dépôt des demandes de permis et d’autorisation effectuées.
4)
Question : Réunion publique
24/04/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
Aucune modification du Plan Local d’Urbanisme n’est envisagée dans le cadre du projet pour restreindre ou interdire certaines construction dans la zone.
3)
Question : Réunion publique
24/04/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
L’école n’est pas dans le périmètre concerné.
En tant qu’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement, le projet Ep’HyNE sera sourmis à autorisation environnementale en plus du permis de construire. En vue d’obtenir cette autorisation environnementale, VERSO ENERGY devra constituer un Dossier de Demande d’Autorisation Environnementale (DDAE) comprenant une étude d’impact et une étude de danger. Dans le cadre de l’étude de danger, VERSO ENERGY démontrera que l’ensemble des risques et dangers potentiels associés au projet seront contenus dans l’enceinte du site. Dès lors, le projet Ep’HyNE n’impactera ni l’école ni les autres bâtiments publics.
2)
Question : Réunion publique
24/04/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
Un PPRT (Plan de Prévention des Risques Technologiques) est destiné à maîtriser l’urbanisation autour d’un site industriel classé Seveso seuil haut. A ce stade des études, il est anticipé un seuil Seveso seuil bas pour le projet Ep’HyNE et une absence de PPRT. L’ensemble des effets du projet seront contenus dans le site, aucun travaux de sécurisation ne sont à prévoir pour les premiers logements situés à environ 1 km du site d’implantation.
1)
Question : Réunion publique
24/04/2025
- Chavelot
Réponse :
Bonjour,
La classification SEVESO d’un projet industriel dépend de l’inventaire des produits présents sur le site et de leur nature. A ce stade des études de faisabilité, VERSO ENERGY anticipe un classement SEVESO seuil bas pour le projet Ep’HyNE et l’absence de PPRT. Le projet est éloigné des habitations (environ 1 km) et biens immobiliers, aucune dépréciation immobilière n’est ainsi prévoir. En revanche, le projet sera une source d’activité et d’emplois qui pourront augmenter l’attractivité du territoire.